mercredi 30 juin 2010

Sculpter la photographie


- partir d'un bloc et faire apparaître la forme par soustraction de matière.
- ne plus considérer une surface mais un bloc, une photo en ronde-bosse ?

Marlo Pascual, Untitled, 2009

Jean-Luc Moulène, Le Monde, Le Louvre, 2005

Aleksandra Domanovic, Unititled (30/11/2010)

Pietro Mattioli, o.T. (Rasterbilder), 2010
silkscreen on aluminium, steel track
in six parts, each 150 x 215 cm, unique


Nicolas Milhé, Meurtrière, Palais de Tokyo (2010)


Ce qui m'intéresse : le dialogue entre surface et objet 3D, le modelé comme rendu et action sur la matière (photographique ou minérale), le décollement total ou partiel du mur.







lundi 28 juin 2010

Les Mains


Lygia Clark, Dialogue hands, expo "emporte moi" au Mac Val


Natacha Nisic, Catalogue de Gestes (extraits), 1995, expo "elle@pompidou"


Photos d'une installation (vidéo + savons polis) au Palais de Tokyo

Bertrand Gadenne, Les Papillons, 1988, dispositif de projection.
La main comme écran.



L'implication physique dans le traitement d'image,
induisant un savoir faire proche des techniques de modélisation d'un volume.




La photographie contemporaine


Forte de mon expérience dans le groupe de travail Picture Editing aux Beaux Arts de Toulouse, j'ai plaisir à retrouver la même philosophie de travail décrite dans ce livre de Christian Gattinoni et Yannick Vigouroux.
(p26)" Toutes les images se valent"
" Le refus des critères techniques d'appréciation de l'image, l'utilisation de la photographie par des non spécialistes, l'abandon des sujets canoniques caractérisent la création contemporaine. Pour peu q'un projet artistique la soutienne, les artistes revendiquent le fait qu'il n'y ait plus de photographie ratée. Cette ouverture d'esprit s'accompagne d'une gestion créative de tous les supports comme de tous les usages photographiques. L'une de ses conséquences esthétique est que si toutes les images se valent, une seule ne suffit pas. Il faut donc en produire plus ou en rassembler plus pour qu'elles fassent sens ou produisent une fiction. Cette tendance consumériste est liée à la nature de la photographie : depuis que la pellicule a été inventée, une image appelle toujours la suivante. Les appareils modernes, dont les automatismes - l'autofocus d'abord, puis aujourd'hui les numériques - réduisent à néant le temps nécessaire au réglages, encourageant cette production rapide. D'autres appareils, dotés de moteur ou d'inscription électronique de la date et de l'instant de la prise de vue, concourent aussi à cette course effrénée. Autre conséquence : s'il n'y a pas de photo ratée, tout est photographiable, tout le temps. Cela pose de façon de plus en plus aïgue la question du choix, de l'editing. Ce raisonnement encourage la production de journaux intimes visuels, dont la seule légende devient le marquage temporel, au fil des dates électroniques dans les marges. Cette surconsommation iconique finit par encourager certains artistes à vivre des situations dans le seul but qu'elles deviennent des images, la confusion entre l'espace du privé et du public ainsi de moins en moins séparés. Ce monde du "tout est image" issus de l'ère de la toute-puissance des médias, annonce celle du virtuel."

toutemafortune.blogspot.com

Cet espace existe en parallèle de mon site internet : http://www.toutemafortune.fr