vendredi 27 août 2010

Romantisme contemporain

Quelques notes prélevées dans le livre Le Romantisme de Jean Clay :

p4 : "... le romantisme est la modernité même, puisque pour la première fois, de façon souvent explicite, l'effort se place sur le questionnement (et donc le renouvellement) de la forme."


Lithographie de Mantoux et Cheyère, 1825 (Musée Carnavalet, Paris).



p17 : "... l'homme ordinaire accède au statut de motif au moment même où il devient le principal consommateur de l'art."


Réunion de 35 têtes d'expression, vers 1825 de Louis Boilly


jeudi 26 août 2010

Le Monde vivant




J'ai découvert ce film en 2008 à la cinémathèque par hasard et je comprends mieux aujourd'hui l'enthousiasme que j'ai à regarder ce film et à le faire découvrir à d'autres personnes. J'ai vu qu'Eugène Green participait au "Festival Paris-Cinéma" 2010, malheureusement je n'y étais pas ses jours là... Reste le lien internet (ici)

Eugène Green, cinéaste, écrivain et dramaturge français, né en 1947 à New York(63ans).

Il cherche à capter la vie intérieure dans l’image. Retrouver la force de la parole dans l’art (en particulier dans le cinéma pour lui) alors que nous vivons dans une société désacralisée. Le cinéma est un lieu du sacré : ce qui lie les membres d’une communauté entre eux. Dans Le Monde vivant, il emploie des mots simples, une rigueur grammaticale qui contraste avec des expressions familières. Il crée un mélange harmonieux des différents niveaux de langue qui rend les dialogues intrigants et captivants. Les liaisons entres les mots participent à cet effet et empêchent les acteurs de se tourner vers des expressions psychologiques. (Voir La religieuse portugaise d'Eugène Green...)

lundi 16 août 2010

Ah ! et bien oui, c'est Romantique

Juin 2010, je trouve des bouquins dans une rue près de chez moi, exposés sur le trottoir, devant le portail d'une maison. Une feuille A4 indiquait "Servez vous" au fluo vert. (dispositif d'exposition intéressant).
Aout 2010, finit de bosser pour l'été, je retrouve les bouquins d'art que j'avais emporté. Un , retient mon attention : Le Romantisme, de Jean Clay, ed. Hachette, 1980.



Après un parcours rapide, voila les premiers éléments qui m'intéressent par rapport à mon travail déjà effectué aux Beaux Arts...

Par rapport à la question du photomontage et des mains: (ici) et (la)
p 257


Par rapport au travail de l'artiste Richard T. Walker: (ici) et à une photo que j'ai pris à Paris (la)
p 300/301

Par rapport à mon interprétation d'un motif d'une peinture de Jean Baptiste Oudry :(ici)
p 258


Par rapport à mon travail sur les photographes : (ici)
p30/31"Le dessin des corps se raidit. Ils font échos au rectangle du cadre"



Une piste de travail autour du motif, de la sélection, de la soustraction, ...
p48

mercredi 30 juin 2010

Sculpter la photographie


- partir d'un bloc et faire apparaître la forme par soustraction de matière.
- ne plus considérer une surface mais un bloc, une photo en ronde-bosse ?

Marlo Pascual, Untitled, 2009

Jean-Luc Moulène, Le Monde, Le Louvre, 2005

Aleksandra Domanovic, Unititled (30/11/2010)

Pietro Mattioli, o.T. (Rasterbilder), 2010
silkscreen on aluminium, steel track
in six parts, each 150 x 215 cm, unique


Nicolas Milhé, Meurtrière, Palais de Tokyo (2010)


Ce qui m'intéresse : le dialogue entre surface et objet 3D, le modelé comme rendu et action sur la matière (photographique ou minérale), le décollement total ou partiel du mur.







lundi 28 juin 2010

Les Mains


Lygia Clark, Dialogue hands, expo "emporte moi" au Mac Val


Natacha Nisic, Catalogue de Gestes (extraits), 1995, expo "elle@pompidou"


Photos d'une installation (vidéo + savons polis) au Palais de Tokyo

Bertrand Gadenne, Les Papillons, 1988, dispositif de projection.
La main comme écran.



L'implication physique dans le traitement d'image,
induisant un savoir faire proche des techniques de modélisation d'un volume.




La photographie contemporaine


Forte de mon expérience dans le groupe de travail Picture Editing aux Beaux Arts de Toulouse, j'ai plaisir à retrouver la même philosophie de travail décrite dans ce livre de Christian Gattinoni et Yannick Vigouroux.
(p26)" Toutes les images se valent"
" Le refus des critères techniques d'appréciation de l'image, l'utilisation de la photographie par des non spécialistes, l'abandon des sujets canoniques caractérisent la création contemporaine. Pour peu q'un projet artistique la soutienne, les artistes revendiquent le fait qu'il n'y ait plus de photographie ratée. Cette ouverture d'esprit s'accompagne d'une gestion créative de tous les supports comme de tous les usages photographiques. L'une de ses conséquences esthétique est que si toutes les images se valent, une seule ne suffit pas. Il faut donc en produire plus ou en rassembler plus pour qu'elles fassent sens ou produisent une fiction. Cette tendance consumériste est liée à la nature de la photographie : depuis que la pellicule a été inventée, une image appelle toujours la suivante. Les appareils modernes, dont les automatismes - l'autofocus d'abord, puis aujourd'hui les numériques - réduisent à néant le temps nécessaire au réglages, encourageant cette production rapide. D'autres appareils, dotés de moteur ou d'inscription électronique de la date et de l'instant de la prise de vue, concourent aussi à cette course effrénée. Autre conséquence : s'il n'y a pas de photo ratée, tout est photographiable, tout le temps. Cela pose de façon de plus en plus aïgue la question du choix, de l'editing. Ce raisonnement encourage la production de journaux intimes visuels, dont la seule légende devient le marquage temporel, au fil des dates électroniques dans les marges. Cette surconsommation iconique finit par encourager certains artistes à vivre des situations dans le seul but qu'elles deviennent des images, la confusion entre l'espace du privé et du public ainsi de moins en moins séparés. Ce monde du "tout est image" issus de l'ère de la toute-puissance des médias, annonce celle du virtuel."

toutemafortune.blogspot.com

Cet espace existe en parallèle de mon site internet : http://www.toutemafortune.fr